Les pratiques interdites

Les obsèques musulmanes, nommées Janazah doivent suivre certains rites spécifiques imposés par le Coran. Cela concerne la toilette rituelle, l’enveloppement du défunt dans un linceul blanc, le déroulement de l’enterrement, etc. La religion musulmane préconise d’inhumation et interdit la pratique de la crémation. D’autres pratiques sont également proscrites par cette religion. C’est ce que nous allons découvrir sur cette page. 

La crémation

Il est strictement interdit d'effectuer une crémation dans la religion musulmane

La crémation est une pratique qui consiste à incinérer le corps humain après le décès. En d’autre terme, il s’agit de réduire le corps en cendres en utilisant une température élevée. Le corps est placé dans un cercueil en bois ou en d’autres matériaux combustibles. Le cercueil sera ensuite introduit dans un four de crémation dans un crématorium. La chaleur intense générée par les brûleurs du crématorium réduit le corps et le cercueil en cendres et en fragments d’os. La pratique de la crémation remonte à l’Antiquité et est devenue de plus en plus répandue en France. En effet, cette pratique concerne aujourd’hui près de 40 % des obsèques, et cette tendance est en constante évolution.

Toutefois, cette pratique est interdite la religion musulmane. En effet, dans le Coran, il est indiqué que le corps d’un homme vivant est aussi précieux que celui d’un défunt. Il faut donc rendre son corps intact. Or la crémation consiste à réduire le corps en cendres. Par conséquent, la seule pratique autorisée est l’inhumation. Cette pratique classique consiste à enterrer le cercueil sous le sol. En cas de décès d’un musulman qui résidait en France, son corps peut être rapatrié et inhumé dans son pays natal. En France, l’inhumation doit être réalisée en France dans carré musulman du cimetière de la région.

L’exhumation

L'exhumation est une pratique interdite par la religion musulmane

L’exhumation est l’action de retirer un corps inhumé de sa tombe. Cela peut être nécessaire dans diverses situations : doute sur l’identité de la personne décédée, enquêtes criminelles, déplacement du corps vers un autre emplacement, etc. Elle peut également être pratiquée lorsqu’une concession arrive à terme. Dans ce cas, les restes sont réduits en cendres et déposés dans un ossuaire.

Il faut savoir que cette religion interdit formellement l’exhumation. Selon les rites musulmans, le corps doit redevenir poussières. Si le corps est enterré en France, il est alors conseillé d’acquérir une concession sur une longue durée. Puisque peu de cimetières proposent des concessions à perpétuité, il est recommandé d’acquérir des concessions pour 30 ans au minimum. Comme cela, le corps a le temps de devenir poussière de lui-même. Il pourra ensuite être exhumé de la tombe, déposé dans un reliquaire et inhumé dans un ossuaire spécifique.

Le don d’organe

Tout comme la crémation, le don d’organes porte atteinte au corps du défunt. C’est pourquoi, il peut être interdit pour les musulmans. Toutefois, la question du don d’organe est très controversée parmi les savants musulmans. Nous vous conseillons donc d’en parler à votre imam si cela vous intéresse.

La thanatopraxie

La thanatopraxie est une pratique qui consiste à injecter des substances chimiques dans le corps d’une personne décédée en vue de retarder sa décomposition et préserver son apparence physique. Cette pratique est réalisée par des professionnels appelés thanatopracteurs. La thanatopraxie implique le remplacement des liquides corporels par des produits de conservation. Ce qui peut également porter atteinte au corps du défunt. Raison pour laquelle elle est interdite par la religion musulmane.

Néanmoins, le recours à la thanatopraxie peut être obligatoire si le corps est rapatrié dans son pays natal. Cette pratique peut alors être exigée par la compagnie aérienne ou par le règlement du pays de destination. Il est conseillé de se renseigner auprès d’une entreprise de pompes funèbres pour obtenir plus de détails à ce sujet.

Les fleurs de deuil

Dans la religion musulmane, les pratiques liées aux fleurs de deuil peuvent varier selon les coutumes culturelles et régionales. Dans certaines cultures, il est courant de ne pas offrir de fleurs en cas de décès. Cette pratique peut découler de l’idée de simplicité ou de l’accent mis sur d’autres aspects du rituel funéraire. Au lieu des fleurs, les proches et les membres de la communauté préfèrent les offrandes, comme des prières, des versets du Coran, des dons de charité ou des actes de bienfaisance en mémoire du défunt. Si vous voulez exprimer vos condoléances à une famille musulmane, renseignez-vous sur les choses que vous pourriez offrir.

La pierre tombale

L’enterrement d’un défunt musulman se fait en pleine terre : sans cercueil si cela se déroule dans son pays d’origine, avec un cercueil simple si les obsèques se déroulent en France. La tombe musulmane ne dispose pas de pierre tombale (la dalle qui recouvre la sépulture). Selon les rites islamiques, le corps va redevenir poussières et doit être recouvert uniquement de terre. Cependant, il est possible d’y installer une stèle (la partie verticale). Celle-ci est souvent en forme de coupole qui symbolise le toit de La Mecque.

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